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les contes du réel
9 janvier 2019

Max

119407087

 

 

 

 

Seul dans son appartement, Max songeait à Pierre. À vrai dire, dès qu’il se retrouvait seul, ses pensées allaient vers Pierre. Où était-il ? Que faisait-il ? Quand allait-il revenir ? Allait-il jamais revenir ? Se pouvait-il qu’un jour il ne revienne pas et le laisse à jamais seul ? À cette idée, il aurait voulu hurler. Peut-être même avait-il hurlé sans s’en rendre compte tant cette pensée lui était insupportable.

Dès le premier regard, Max et Pierre s’étaient choisis, et aussitôt Max avait emménagé chez Pierre. Depuis, pas une seule minute, Max n’avait regretté son choix. Pierre était grand, Pierre était doux, Pierre était attentionné. Près de lui, rien de grave ne pouvait se produire, il semblait tout contrôler. Il l’avait soigné lorsqu’il était souffrant, il l’avait soutenu quand il était affaibli, il lui donnait tout l’amour qu’un être pouvait recevoir. Ils avaient eu tant de merveilleux moments ensemble, des moments simples et purs, à se promener côte à côte, à se blottir l’un contre l’autre, à jouer et à rire ensemble. Par-dessus-tout, Max aimait lorsque Pierre se confiait à lui. Le soir venu, il lui racontait sa journée, lui décrivait les personnes qu’il avait croisées, les choses qu’il avait vues et entendues, tout ce qu’il avait dit et fait. Il ne lui cachait rien, partageant avec Max ses peines et ses joies, ses espoirs et ses chagrins. Max écoutait attentivement sans jamais l’interrompre. Souvent, il hochait la tête pour montrer son approbation. Parfois, quand Pierre était triste ou en colère, il aurait voulu pleurer. Il était si sensible et il aimait tant Pierre. Il l’aimait comme jamais personne ne pourrait l’aimer.

Cependant, depuis quelque temps, Max avait le sentiment que Pierre s’éloignait peu à peu. Les gestes d’affection étaient moins appuyés, moins fréquents. Les caresses se faisaient plus rares. Certains soirs, Pierre ne lui adressait pas la parole. Il dînait sans un mot, les yeux dans le vague ou rivés sur son téléphone. Tout à l’heure, il était parti brusquement, en plein après-midi, sans même un regard. Max avait voulu le suivre mais Pierre l’avait repoussé. Où allait-il quand il partait ainsi, seul ? Et pourquoi Max ne pouvait-il l’accompagner ?

 

Pour lire la suite, rendez-vous sur :

Les contes du réel: Recueil de nouvelles

Et s'il ne vous restait qu'un seul vœu à accomplir ? Si vos rêves étaient prémonitoires ? Si vous aviez le souvenir de vos vies antérieures ? Si la science permettait à chacun de vivre éternellement jeune, mais dans l'angoisse de la mort ? Si le gouverneme...

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Commentaires
B
quelle histoire ...😍💋
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